Sakura vit a Tokyo avec son père. Elle a perdu sa mère quand elle était petite et elle n’est jamais vraiment arrivée à exprimer la peine et le désarroi qu’elle ressent depuis cet accident. Alors que son père part en déplacement, elle est confiée pour quelques semaines à sa grand-mère maternelle Masumi. D’un coup, le rythme se ralentit, Sakura découvre un nouveau mode de vie. Plongée au coeur de la nature, elle va apprendre avec Masumi à cuisiner, à pêcher aussi, à prendre le temps d’explorer, de regarder, de sentir et ressentir. Bercée par les traditions, elle va retrouver sa mère un peu de ci de là dans les choses et les esprits qui l’entourent. Masumi pleine de bienveillance et de douceur veille sur elle, l’accompagne dans sa peine et l’aide à trouver l’apaisement.
Cette histoire nous invite à accepter et surmonter la tristesse face au deuil, à aspirer à plus de sérénité. Ce roman graphique nous immerge dans le mode de vie japonais à travers des illustrations magnifiques, plein de poésie, de chats qui ronronnent, de vent qui souffle, de pierres qui murmurent, de cerisiers en fleur. On sent ce flot lent d’émotions, la détresse qui s’amenuise, l’énergie qui remplit.
Le printemps de Sakura, aux éditions Vents d’ouest, 108 pages.